Ségolène Royal : le Parti socialiste

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NOUVELOBS.COM | 24.06.2007 | 18:28

L'ex-candidate à la présidentielle estime que le PS ne doit pas être la propriété d'"un groupe ou une minorité de personnes dirigeantes". Elle réclame un vote des militants "pour structurer la nouvelle pensée politique du socialisme du XXIe siècle".

 

Ségolène Royal a répondu dimanche 24 juin sur Canal Plus aux critiques venues de plusieurs responsables du PS après son absence samedi au conseil national du parti. Elle a déclaré que ce genre de propos ne rend "pas service au collectif, à notre combat commun, à notre idéal commun".
"J'avais fait le choix d'être dans ma région. J'ai été écartée longtemps de cette région parce que j'ai été engagée dans une campagne nationale, la présidentielle et les législatives", a justifié l'ex-candidate PS à l'Elysée.

Un "coup de com"

Dimanche matin, le fabiusien Claude Bartolone avait déclaré sur France Inter que l'absence de Ségolène Royal était un "coup de com." Il a également jugé que sa candidature de à la présidentielle était une "candidature de duplicité".
"Il n'y avait pas forcément que des propos aimables qui ont été échangés (lors du conseil national, ndlr). Je me suis posée une règle éthique depuis toujours c'est de ne dire jamais de mal d'un autre socialiste, et en ce qui concerne les adversaires politiques c'est de ne jamais les attaquer sur le plan personnel. Je continue à me l'appliquer", a dit Ségolène Royal.

"Structurer la nouvelle pensée politique du socialisme du XXIe siècle"


Après s'être défendue, Ségolène Royal a lancé l'offensive. Contrairement à la décision du conseil national de samedi, elle a demandé de faire voter les militants pour "structurer la nouvelle pensée politique du socialisme du XXIe siècle".
"Le Parti socialiste n'appartient pas à un groupe ou une minorité de personnes dirigeantes. Il appartient à tous les militants", a déclaré l'ex-candidate, en promettant d'être "la garante du respect du processus démocratique à l'intérieur du PS".
"Personne n'en est propriétaire, et certainement pas ceux qui sont à la tête des courants, qui ont été si destructeurs. La structuration par courant ou par conflit de personnes souvent a empêché les débats et la clarification des choix politique", a-t-elle poursuivi.

"Pas pressée" de devenir premier secrétaire

"Pour moderniser le PS, il faudra avoir le courage de clarifier les choix politiques et de faire voter les militants pour structurer la nouvelle pensée politique du socialisme du XXIe siècle". "C'est aux militants que doit revenir le dernier mot", a-t-elle insisté.
Ségolène Royal a en outre assuré qu'elle n'était "pas pressée" de devenir premier secrétaire et que "le PS n'était pas un objectif en soi".

Dialoguer avec Bayrou

L'ex-candidate a aussi assumé sa volonté de dialogue avec François Bayrou. Elle a promis "une approche globale avec ceux qui voudront y participer", n'excluant pas de le faire avec des personnalités du centre. "Il faut ouvrir les portes et les fenêtres (...) Entre les deux tours des législatives, 80 à 90% des électeurs du MoDem sont venus sur les candidats socialistes. Je crois que la façon dont j'ai respecté François Bayrou en prenant contact avec lui a été reconnue", a-t-elle ajouté.

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