Sarkozy pousse l'idée de fonds souverains et d'un gouvernement économique européens

Publié le par webmaster

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À STRASBOURG.

Il y a eu la Géorgie et la crise financière. Nicolas Sarkozy voudrait désormais que l'Union « apporte la même réponse unie » à la crise économique dans laquelle elle est déjà plongée. Un objectif encore plus ambitieux. « Il ne faut pas que nos citoyens se réveillent demain en constatant que nos entreprises ont été acquises à vils prix par des capitaux étrangers », a expliqué, hier, devant le Parlement européen à Strasbourg, le chef de l'Etat, qui préside l'Union jusqu'à la fin de l'année.

Après avoir constaté que cette crise « est bien là », il a proposé deux initiatives pour l'affronter : la création de fonds souverains nationaux qui pourraient se coordonner pour soutenir certains secteurs de l'industrie et la mise en place d'un « gouvernement économique européen ». Deux initiatives traditionnellement chères à la France, mais qui ont été accueillies sans véritable enthousiasme par les orateurs qui se sont succédé à la tribune de l'assemblée, au premier rang desquels le président de la Commission, José Manuel Barroso. Les dirigeants allemands sont même ouvertement contre. «La proposition française de protéger l'industrie européenne contre une reprise par des fonds d'Etat étrangers grâce à des participations étatiques contredit tous les principes d'une politique économique couronnée de succès», estime Michael Glos, le ministre allemand de l'Economie, dans une interview au quotidien allemand « Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) », publiée aujourd'hui.

Secteurs industriels menacés………
Et pendant ce temps là, le gouvernement "prête" plus de 10 milliards aux principales banques françaises sans entrer dans le capital contrairement à ce que disent certains médias.
Certes il fera payer des intérêts, mais il faut aussi emprunter pour leur prêter.
On tourne en rond et au final la note risque d'être salée pour le contribuable si ces banques font trop "joujou" comme la Caisse d'Epargne, bénéficiaire elle-même de cette "obole".
Voir l'interview de Ségolène Royal ci-dessus.
 
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