Ségolène Royal à Benassay Vienne)

Publié le par webmaster

"Il reste trois mois pour débattre, pour que les Français aient vraiment le sentiment que les problèmes sont sérieusement mis au débat public".
Ségolène Royal s'est rendue dimanche 14 janvier dans une ferme de Benassay (Vienne).

"Je suis au côté de cette France qui réussit parce qu'elle est intelligente et va de l'avant. Ici c'est un moment de plaisir, de simplicité. Ici, il y a du courage, du bon sens, de l'imagination, de la fraternité et de l'exemplarité. Je viens voir des actions que j'ai engagées avec les agriculteurs".

Interrogée sur l'élection comme candidat de l'UMP de Nicolas Sarkozy, elle "ne souhaite pas faire de commentaire particulier… Il reste trois mois pour débattre, pour que les Français aient vraiment le sentiment que les problèmes sont sérieusement soumis au débat public. Il faut faire attention à ne pas gadgétiser une échéance électorale aussi importante. C'est l'avenir de la France qui se joue. Beaucoup de Français n'ont pas encore fait leur choix. Ils attendent de voir le contenu des projets mais aussi de décider qui est le plus crédible ou la plus crédible pour mettre en application ce qui est dit. La crédibilité se mesure par la preuve de ce qui a été accompli au cours des années passées. Finalement c'est la seule façon de savoir si les engagements sont tenus".

Plusieurs portes paroles de Ségolène Royal ont réagi à cette élection. "Désormais, la droite est sur le pied de guerre et on doit s'attendre à une campagne dure et sans vergogne, qui sollicitera une grande mobilisation et une grande cohérence à gauche", a estimé Gilles Savary. Pour lui, Nicolas Sarkozy s'est situé "sur une ligne d'exacerbation des préjugés et des exaspérations sociales entre Français aux antipodes de la cohésion sociale et de la mobilisation nationale de Ségolène Royal".

"Finalement derrière le pathos idéologique c'est bien la droite violente française qui revient au galop" a complété Julien Dray, porte parole du PS et de la candidate. "Ce discours rétrograde d'une droite qui n'a rien compris de ses échecs et qui refuse d'en tirer les bilans ressemble étrangement à ceux qu'on a déjà entendus, pour les plus anciens, il y a vingt ans, et ne peut conduire qu'à des divisions et des tensions pour les Français. On est très loin de la France rassemblée qui se remet en marche".

Pour Jean-Louis Bianco, "Ségolène Royal trace sa route, agit suivant ses convictions, a une cohérence qui vient de loin, et n'a pas besoin de réinventer une nouvelle cohérence à chaque instant. Elle sera amenée dans les semaines qui viennent à continuer à écouter, à continuer à proposer".
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article