Les débats participatifs azuréens de Ségolène Royal

Publié le par webmaster

Le programme présidentiel de la candidate du Parti Socialiste, Ségolène Royal, passe par toute une série de débats participatifs organisés dans de nombreuses villes françaises. Nice ne déroge pas à cette règle et c’est Valérie Nucéra qui est aux commandes de l’organisation des rencontres départementales. Environnement, éducation, vie chère et insécurité étaient au programme des réunions qui ont connu un franc succès.

Nice Premium : Valérie Nucéra, comment se sont déroulés les débats participatifs dans notre département ?

Valérie Nucéra : Quatre grands débats départementaux ont été organisés dans les Alpes-Maritimes.

A partir de ces quatre « grands » débats, nous avons démultiplié les débats locaux sur tout le territoire, pour être au plus près des citoyens. De nombreuses initiatives ont été prises sur le territoire et des débats sont organisés sous forme de réunions plus conviviales, comme des réunions en appartement, où des sympathisants ou militants invitent leurs amis, leurs voisins pour débattre, sous forme aussi de « Café Ségolène », mais aussi bien sûr, les sections du Parti socialiste se sont mobilisés pour ces débats. / Le principe du « café Ségolène » fonctionne particulièrement bien. Le débat a lieu dans un bar, un restaurant, une pizzeria, les habitants du quartier sont informés et invités. C’est un véritable succès.

Ainsi, pas moins d’une quarantaine de débats « délocalisés » dans les communes des Alpes-Maritimes, ou dans les quartiers de Nice se sont tenus. Valdeblore, Eze, Grasse, Cannes, Antibes, La Trinité, Menton, Vallauris...et à Nice : Saint-Roch, Saint Sylvestre, La Californie, Bon Voyage, le Vieux-Nice, partout les citoyens peuvent se retrouver pour débattre.

Ce qui est particulièrement intéressant, c’est de donner la parole à tous. Qu’ils soient militants, sympathisant ou simples citoyens, tous peuvent se rencontrer et échanger très librement.

NP : Quels ont été les thèmes abordés et qu’en est-il ressorti ?

VN : Quatre grands thèmes qui ont été déclinés : « l’Excellence environnementale », « l’Education, formation, pacte avec la jeunesse, accès à l’emploi », « La vie chère, le pouvoir d’achat, les petites retraites », « Les insécurités, la lutte contre toutes les formes de violence ».

Ces quatre thèmes ont fait l’objet des débats départementaux. A la suite de chaque débat départemental, ces sujets ont pu être abordés de manière plus précise dans les débats délocalisés.

Par exemple, en ce qui concerne « La vie chère », certains ont choisi d’organiser un débat plus précisément sur le logement. Ce thème de « la vie est chère » est d’ailleurs celui qui a été le plus fréquemment choisi pour les débats dans notre département...

NP : Côté fréquentation, pouvez-vous nous donner quelques précisions ?

VN : Ces débats ont connu un succès inespéré.

Le premier débat sur l’environnement à Nice a réuni 120 personnes, puis 180 à Carros pour l’Education. A Nice, encore, plus de 250 personnes sont venus participer au débat sur « la vie chère » et enfin pour notre dernier débat à Saint-Laurent du Var sur « les Insécurités », nous étions environ 170.

Les débats locaux se réunissent en comité plus restreint, 50 personnes à Cannes dernièrement, 40 à Mouans-Sartoux, 25 à Eze dans un café.... Ce qui est intéressant dans ces réunions plus conviviales, c’est que la parole est plus accessible, plus libre.

Lors des grands débats, lorsque vous êtes 160 ou 250 personnes, la parole est en quelque sorte « bridée ». Le nombre important peut intimider certaines personnes, qui n’osent pas prendre la parole ou qui, s’ils la prennent, n’osent pas vraiment s’exprimer de manière réellement spontanée.

A 20 ou 30 dans un lieu plus convivial, l’ambiance est plus sereine, il y a moins de distance, la prise de parole est facilitée. Les citoyens jouent alors pleinement leur rôle de « citoyen expert », puisque leur expérience est une expertise.

Nice Premium - 31 janvier 2007

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