Royal croit en sa stratégie d’attente
L’ex-candidate à la présidentielle change de vitesse. Après sa défaite, elle s’était lancée dans un sprint destiné à s’emparer rapidement de la direction du parti. Pour rassurer ses partisans, explique-t-elle aujourd’hui. En cette rentrée, Ségolène Royal a choisi de temporiser: «Je vais prendre mon temps. Aller à mon rythme.» Nettement plus consensuelle, elle s’affirme en «disponibilité studieuse», afin de poursuivre la rénovation du «logiciel socialiste» entamée pendant la campagne présidentielle: «Je veux que mon parti change, qu’il bouge, qu’il redevienne attractif, que l’imagination revienne, que l’on puisse débattre, y compris de façon fracassante.»