Royal croit en sa stratégie d’attente

Publié le par webmaster

Par D.R.A.
 

 

 

L’ex-candidate à la présidentielle change de vitesse. Après sa défaite, elle s’était lancée dans un sprint destiné à s’emparer rapidement de la direction du parti. Pour rassurer ses partisans, explique-t-elle aujourd’hui. En cette rentrée, Ségolène Royal a choisi de temporiser: «Je vais prendre mon temps. Aller à mon rythme.» Nettement plus consensuelle, elle s’affirme en «disponibilité studieuse», afin de poursuivre la rénovation du «logiciel socialiste» entamée pendant la campagne présidentielle: «Je veux que mon parti change, qu’il bouge, qu’il redevienne attractif, que l’imagination revienne, que l’on puisse débattre, y compris de façon fracassante.»

 
 

 

 

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Les pistes lancées par Royal, selon sa conseillère Sophie Bouchet-Petersen, seraient dans l’air du temps : «Ces idées sont majoritaires. Elles correspondent de plus en plus à ce que les militants attendent.» Et à en croire Ségolène Royal, il n’y pas d’arrière-pensées dans son intention proclamée de «lancer des ponts et de travailler avec ceux qui font partie des anciennes sensibilités du parti». 
Libé-QUOTIDIEN : lundi 3 septembre 2007
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