Siège de campagne de Nicolas Sarkozy: la préfecture de police dément que des riverains aient été fichés

Publié le par webmaster

La préfecture de police de Paris a précisé mercredi que la direction des Renseignements généraux avait pris "officiellement contact" avec les riverains de la rue d'Enghien, où se trouve le siège de campagne de Nicolas Sarkozy, tout en assurant qu'"aucune inscription dans un fichier de police" n'avait été faite à cette occasion.

En pleine polémique sur le rôle des RG dans la campagne, le site web de l'hebdomadaire "Le Nouvel Observateur" a affirmé mercredi qu'une "cellule des Renseignements généraux" a fiché "les riverains du siège de campagne du candidat UMP".

Selon un communiqué de la préfecture de police de Paris, le siège de campagne de Nicolas Sarkozy, au 18, rue d'Enghien dans le 10e arrondissement de Paris, "a fait l'objet de vérifications d'environnement et de mesures de protection diligentées d'initiative par le préfet de police et réalisées par ses différents services".

"La direction des renseignements généraux a été, quant à elle, chargée de prendre officiellement contact avec les riverains de la rue d'Enghien, pour, à la fois, les informer de l'installation du siège de campagne au numéro 18 de leur rue et les inviter à une particulière vigilance quant à la présence de personnes qui pourraient utiliser leur immeuble comme base d'actions agressives".

Mais assure la préfecture, "aucune inscription dans un fichier de police n'a été faite".

La préfecture précise que depuis l'ouverture du siège de campagne du ministre de l'Intérieur et candidat de l'UMP, le 15 janvier, sept manifestations dont trois n'avaient pas été déclarées préalablement, ont été organisées en direction de la rue d'Enghien "nécessitant la mise en place de services d'ordre adaptés".

Elle ajoute que si les sièges de campagne d'autres candidats faisaient l'objet d'actions similaires, la préfecture prendrait les mesures de police qui s'imposeraient "du point de vue de l'ordre public, de la sécurité des sièges de campagne et de celle des candidats". "C'est dans ce cadre que, notamment avec l'équipe de campagne de Mme Ségolène Royal, des contacts ont été pris par les services de la préfecture de police", souligne la préfecture de police.

Elle rappelle que "les candidats déclarés à l'élection présidentielle font l'objet de mesures générales de protection" qui "consistent, selon le cas et selon les souhaits des candidats en des mesures de protection individuelle" et de "surveillance des locaux de campagne".

AP in nouvelobs.com

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