Immobilier : défiscalisation sans contrepartie sociale

Publié le par webmaster

Alors que des millions de Français peinent à se loger et que le coût du loyer pèse de plus en plus dans leur budget, la première mesure du gouvernement en matière de logement est dans la continuité de la politique menée depuis 2002 : la défiscalisation quelque soit le montant des revenus et sans contrepartie sociale.

En plus d’augmenter encore la dette de l’Etat, la déduction à hauteur de 20% des revenus des emprunts immobiliers entraînera nécessairement une nouvelle hausse des prix et de la spéculation immobilière.

Si des millions de Français aspirent à devenir propriétaires, ils n’en ont malheureusement pas les moyens. Ils attendent de ce nouveau gouvernement qu’il nous explique comment il compte faire pour réguler les loyers et enfin construire des logements privés à loyers abordables et des logements sociaux équitablement répartis dans notre pays ? Seules ces dispositions peuvent permettre de faire baisser durablement le coût du logement, pour les locataires comme pour les propriétaires.

Dans son programme législatif, le Parti socialiste propose de construire 120 000 logements sociaux par an, d’engager un plan pour l’accès à la propriété et de lancer un effort accru de construction de logements intermédiaires, afin de créer une fluidité profitable à tous. Parallèlement, le parti socialiste s’engage à créer un service public de la caution et mettre en place un bouclier logement pour les familles modestes garantissant un budget logement toujours inférieur à 25 % des revenus.

Communiqué d’Annick Lepetit
Secrétaire nationale au Logement

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article