Désobéissance dans l'Education nationale

Publié le par DA Créteil, etc...

Rappelons-le, les mesures mises en oeuvre ou envisagées par Xavier Darcos et le gouvernement à tous les niveaux de l'Education nationale s'accumulent et conduisent toutes à désagréger encore plus un système éducatif d'ores et déjà fragilisé.

La liste est longue et comprend notamment :
- la suppression de 3.000 postes dans les RASED (Réseaux d'Aide Spécialisée aux Elèves en Difficulté) ;
- la modification substantielle des programmes scolaires ;
- la menace sur les IUT visant à permettre de retrouver des crédits pour les universités ;
- la suppression de l'école maternelle au profit de jardins d'enfants ;
- [...]

Devant tant de menaces, les mouvements de manifestation et de protestation se multiplient : occupation d'écoles, mouvements spontanés de lycéens et d'étudiants, désobéissance d'enseignants, etc...

Sur le dernier point, la désobéissance des enseignants,  nous vous conseillons d'aller prendre connaissance de l'article de Libération qui évoque le sujet :
cliquez là.

Et puis, d'aller jeter un oeil sur le blog d'Alain Refalo, enseignant près de Toulouse : 
"Résistance pédagogique pour l'avenir de l'école".

Vous y retrouverez notamment ces deux petits textes très percutants :

Quand le ministre s'est attaqué aux IUFM,
Je n'ai rien dit car je n'étais ni formateur ni étudiant.

Quand il s'en est pris aux maternelles,
Je n'ai rien dit car je n'enseignais  pas en maternelle...

Quand il a démantelé les RASED
Je n'ai rien dit car je n'étais pas enseignant spécialisé...

Quand ce fut le tour des associations complémentaires de l'école
Je n'ai rien dit parce que je n'étais pas adhérent...

Et quand il a supprimé mon poste,
Il n'y avait plus personne pour protester.

Patrick Morel, d'après le pasteur allemand Martin Niemoller 


Si la machine gouvernementale veut faire de nous l'instrument de l'injustice envers notre prochain, alors je vous le dis, enfreignez la loi. Que votre vie soit un contre-frottement pour stopper la machine. Il faut que je veille, en tout cas, à ne pas me prêter au mal que je condamne
.
Henri David Thoreau


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